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Ceux de la boîte

Dans la maison de mes parents décédés, j’ai retrouvé des photos de famille regroupées dans une boite en fer. Certaines cartonnées imprimées en format carte postale, des portraits de bébés, d’enfants, de communiants, de jeunes mariés, toujours dans des poses figées et souvent retouchées par les photographes professionnels. D’autres clichés, avec un bord blanc dentelé, sont de simples représentations de la vie quotidienne qu’a permis la «révolution Kodak ».

 

​Parmi ces photos, des parents que j’ai connus, d’autres dont j’ai entendu parler, et beaucoup qui me sont complètement inconnus. Parfois, au dos, l’écriture de mon père me renseigne sur les noms et prénoms des personnes photographiées.

​C’est toujours émouvant de trier des photos de familles, car elles vous rappellent des souvenirs et vous remplissent d’émotions. Elles nous permettent de visualiser un ancêtre, se l’approprier, même si on ne l’a pas connu.  On peut y voir différents environnements, sa famille accompagnée d’autres personnes et ainsi se demander : « C’était où ce jardin ? Cette maison ? Qui sont ces gens ? ». Les dessiner a été : s’inviter dans leurs espaces, échafauder des histoires, retrouver des odeurs, jouer avec le temps pour rendre vie à « ceux de la boite ».

Hutoise de naissance, je suis toujours à la recherche de documents de vieux livres qui présentent ma ville. J’aime les revisiter, leurs donner une nouvelle vie.

Portraits de famille

Dans mes trouvailles de brocantes, j'ai acheté une série de vieux cadres que j'ai dorés. J'ai dessiner une série de portrait de ma famille et de ma belle famille. Pour les magnifier, je les ai cerné d'un trait et recouvert d'un calque rehaussé de dorure.

Portraits hutois

Dans mes trouvailles de brocantes, j’ai acheté « un album de 78 tours ». J’ai entrepris d’insérer dans chaque pochette percée d’un trou rond le portrait de personnes que j’ai côtoyées à Huy. Certains étaient des proches d’autres des connaissances. Ils sont tous décédés, vous les reconnaitrez peut-être. Ils sont bijoutier, cuisinière, poète, photographe, artiste, chanteur, serveuse, libraire …    

Eté 1942 "une promenade sur la Meuse à Huy

Sur cette barque, mes parents et leur première fille Claire, la Belgique est occupée par l’Allemagne. Début 1940, ma grand-mère maternelle, ma mère et sa petite fille de deux mois, ont quitter leur maison pour évacuer dans le sud de la France. Plus tard, mon père a dû fuir lui aussi. De retour à Huy et sous l’occupation, mon père et ma mère se sont engagés dans la résistance. A la fin de la guerre, faute d’antibiotiques, le 7 mars 1945, ma sœur décède de la tuberculose. Claire a juste vécu le temps d’une guerre.

Portraits d'Albert et de Lucie

Grandes silhouettes de mes parents. Ma mère couverte de fleurs reprises de son vase préféré et mon père noir en costume de d'inspecteur de police entouré  d'une frise de mots souvenirs

Fêtes Septennales à Huy

Ce livret publié en 1949 sur "La procession des Fêtes Septennales à Huy". La fête foraine et le feu d'artifice sont des merveilleux souvenirs d'enfance. En aout 1949 j'étais bien au chaud dans le ventre de ma mère.

 

Rencontre avec elle(s)

A l’intérieur d'un vieux traité de peinture (trouvé en bouquinerie), j’ai été émue de trouver «Prix de peinture Poisse Louise 1925/1926 Académie des Beaux-Arts de Liège». Je fus surprise, également, de trouver son diplôme et apprendre que Louise était hutoise, née le 10 juillet 1904 et domiciliée au 4, promenade des Fossés à Huy, son père Dieudonné était vétérinaire.

Le livre avait une pauvre mine avec ses cahiers décousus. Sur quelques pages, j’ai dessiné en fonction du leur contenu sans en empêcher la lecture. Après la couture des cahiers, la création de gardes et la reliure, j’ai conçu un petit cahier qui retrace la place des femmes dans cette académie.

Sous le titre « Rencontre avec elle(s) », j’ai déposé l’ensemble dans une boîte protectrice.

Honorer Ceux de la boîte

Dans le tri de dons pour la bouquinerie, il y avait des « encyclopédies de l'Art français 1893-94-95 … ». Elles allaient partir pour la déchèterie. Je les ais reprises dans l’idée d’en faire quelque chose. Voici mes premières recherches. Sur fond d'une reproduction de peinture, sélectionnée pour son thème, j'y associe dessin ou photo de ma famille sur calque.

Les rues de Huy

 

Sur une brocante, j’ai trouvé cette édition « des rues de Huy ». Elle était sans couverture, je lui en ai créé une. En fonction des lieux ou noms des rues, j’ai inséré quelques dessins et remarques de mon histoire familiale.

Honorer Ceux de la boîte

Avant quelles ne partent à la déchèterie, j'ai récupéré des « encyclopédies de l'Art français». J'ai choisi des reproductions qui par certains côtés pouvaient être associées aux membres de ma famille. J'y ai accolé un travail sur un calque.

Honorer Ceux de la boîte

Dans le même esprit toujours avec les « encyclopédies de l'Art français». J'ai choisi deux reproductions d'un autre temps qui par certains côtés pouvaient être associées à mon père et à ma mère. Une deuxième composition reprend les éléments de la première.

Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
Victor Hugo

Une boîte pour rendre hommage à mon père. Sur le couvercle sa silhouette en tenue de cérémonie d’inspecteur de police, autour de celle-ci j’ai rédigé mes souvenirs. A l’intérieur, j’ai placé différents objets qui traduisent les évènements qui ont façonné sa vie.

Album : Ceux de la boîte

Acheté sur une brocante, j’ai détourné ce vieil album cartes postales. Deux parties : « Du côté de maman » et « Du côté de papa » retracent en dessins et photos quelques évènements de la vie de mes ancêtres.

Les petits hutois de la boîte

Dans les archives familiales: des portraits d’enfants, des bébés, des communiants … Des photos cartonnées en format carte postale. Elles étaient imprimées en plusieurs exemplaires afin de les distribuer à la famille et aux amis. Après les avoir dessinés, je me suis amusée à les imaginer de dos comme pour leur dire au revoir.

Portrait de celle qui me réchauffait les mains avec son halène en hiver, ma grand-mère maternelle.

Dans sa chambre, j’aimais la regarder peigner ses longs cheveux gris clairsemés. Elle se tenait debout devant sa coiffeuse au miroir basculant. C’était un petit meuble à tiroirs avec une tablette en marbre et des barreaux latéraux pour mettre sécher les essuies. Un service de toilette en porcelaine était sa seule salle de bain. Avec des peignes à cheveux, elle donnait du gonflant à ses fines mèches. Dans le miroir, je voyais son visage se couronner d’argent. Ensuite, elle enfilait puis répartissait sur un postiche sa maigre chevelure  et elle enveloppait le tout dans un filet qu’elle maintenait avec des épingles et fourches à cheveux.

En hommage aux femmes de ma famille. Après les avoir répertoriés sur plusieurs générations, j’ai nourri l’arrière de ce portrait des prénoms féminins récoltés.

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Six à table

 

Six à table : À l’évidence en l’espace de deux générations, bien des choses ont changé dans notre rapport au repas. Petite le repas partagé entre les membres de ma famille était important. La soupe verte (avec les légumes du jardin), le poulet compote du dimanche servit dans le beau service au bord rouge. Pour traduire ce souvenir, j’ai créé une pochette dans laquelle on peut glisser livre accordéon. Celui-ci représente les membres de ma famille de face et de dos dans les années 1955/1960.

La Manquante

 

Petit cube, six faces, six portraits des membres de ma famille. A l’intérieur « la manquante » ma sœur (1939-1945). (5/5/5 cm)

Bord de Meuse

 

Tableaux tirés de photos de familles et dont le ciel est composé de phrases souvenirs. (+/- 50/35 cm chacun)

De Lucie à Sophia

 

Dessins réalisés au départ de photos de famille. Présenté de manière chronologique du mariage de mes parents à la venue de ma petite fille Sophia.

Dessins à l’encre de chine sur papier de riz et déposés sur les télégrammes du mariage de mes parents.

(33/24,5 cm – reliure à étiquette 16 pages  pièce unique)

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Une vie

 

Dessins réalisés au départ de photos de ma mère. Le livre retrace sa vie de 1913 à 1982. Les dessins sont ponctués de textes du poète Daniel Thibaut. Le tirage est de 5 exemplaires numérotés et signés.

L’Album de Claire

 

Au décès de mes parents, j’ai repris l’album de ma sœur « Claire » (1939-1945) . Il était en très mauvais état. Le nouvel album comporte 10 dessins (graphite sur papiers calques millimétrés bleutés) déposés sur les pages de l’album original et insérés dans un nouveau livret (32/30 cm - pièce unique).

L'art médiéval - Congo

Gustave Doré

 

J'ai trouvé dans une boîte à livres une publication sur Gustave Doré à la couverture déchirée. Je l'ai "revisité", l’ai réparé et soigné. Sur les pages de textes, j'ai tracé des motifs issus des gravures de l'artiste. Et sur la couverte, j’ai placé son portrait trouvé sur le net.

Eté 1942 "une promenade sur la Meuse à Huy

Sur cette barque, mes parents et leur première fille Claire, la Belgique est occupée par l’Allemagne.

Début 1940, ma grand-mère maternelle, ma mère et sa petite fille de deux mois, ont quitter leur maison pour évacuer dans le sud de la France. Plus tard, mon père a dû fuir lui aussi.

De retour à Huy et sous l’occupation, mon père et ma mère se sont engagés dans la résistance. A la fin de la guerre, faute d’antibiotiques, le 7 mars 1945, ma sœur décède de la tuberculose. Claire a juste vécu le temps d’une guerre.

Fêtes Septennales à Huy

Ce livret publié en 1949 sur "La procession des Fêtes Septennales à Huy". La fête foraine et le feu d'artifice sont des merveilleux souvenirs d'enfance. En aout 1949 j'étais bien au chaud dans le ventre de ma mère.

 

Rencontre avec elle(s)

A l’intérieur d'un vieux traité de peinture, j’ai été émue de trouver «Prix de peinture Poisse Louise 1925/1926 Académie des Beaux-Arts de Liège». Etonée aussi, de trouvé son diplome Louise était hutoise, née le 10 juillet 1904 et domiciliée au 4 promenade des Fossés, son père Dieudonné était vétérinaire.

Le livre avait une pauvre mine avec ses cahiers décousus. Sur ses pages, j’ai dessiné en fonction du contenu sans en empêcher la lecture. Après la couture des cahiers, la création de gardes et la reliure, j’ai conçu un petit cahier qui retrace la place des femmes dans cette académie. Sous le titre « Rencontre avec elle(s) », j’ai déposé l’ensemble dans une boîte protectrice.

Honorer Ceux de la boîte

Dans le tri de dons pour la bouquinerie, il y avait des « encyclopédies de l'Art français 1893-94-95 … ». Elles allaient partir pour la déchèterie. Je les ais reprises dans l’idée d’en faire quelque chose. Voici mes premières recherches. Sur fond d'une reproduction de peinture, sélectionnée pour son thème, j'y associe dessin ou photo de ma famille sur calque.

Honorer Ceux de la boîte

Dans le même esprit toujours avec les « encyclopédies de l'Art français». J'ai choisi deux reproductions d'un autre temps qui par certains côtés pouvaient être associées à mon père et à ma mère. Une deuxième composition reprend les éléments de la première.

Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
Victor Hugo

Une boîte pour rendre hommage à mon père. Sur le couvercle sa silhouette en tenue de cérémonie d’inspecteur de police, autour de celle-ci j’ai rédigé mes souvenirs. A l’intérieur, j’ai placé différents objets qui traduisent les évènements qui ont façonné sa vie.

Album : Ceux de la boîte

Acheté sur une brocante, j’ai détourné ce vieil album cartes postales. Deux parties : « Du côté de maman » et « Du côté de papa » retracent en dessins et photos quelques évènements de la vie de mes ancêtres.

Les petits hutois de la boîte

Dans les archives familiales: des portraits d’enfants, des bébés, des communiants … Des photos cartonnées en format carte postale. Elles étaient imprimées en plusieurs exemplaires afin de les distribuer à la famille et aux amis. Après les avoir dessinés, je me suis amusée à les imaginer de dos comme pour leur dire au revoir.

Portrait de celle qui me réchauffait les mains
avec son halène en hiver, ma grand-mère maternelle.

Dans sa chambre, j’aimais la regarder peigner ses longs cheveux gris clairsemés. Elle se tenait debout devant sa coiffeuse au miroir basculant. C’était un petit meuble à tiroirs avec une tablette en marbre et des barreaux latéraux pour mettre sécher les essuies. Un service de toilette en porcelaine était sa seule salle de bain. Avec des peignes à cheveux, elle donnait du gonflant à ses fines mèches. Dans le miroir, je voyais son visage se couronner d’argent. Ensuite, elle enfilait puis répartissait sur un postiche sa maigre chevelure  et elle enveloppait le tout dans un filet qu’elle maintenait avec des épingles et fourches à cheveux.

En hommage aux femmes de ma famille. Après les avoir répertoriés sur plusieurs générations, j’ai nourri l’arrière de ce portrait des prénoms féminins récoltés.

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Six à table

 

Six à table : À l’évidence en l’espace de deux générations, bien des choses ont changé dans notre rapport au repas. Petite le repas partagé entre les membres de ma famille était important. La soupe verte (avec les légumes du jardin), le poulet compote du dimanche servit dans le beau service au bord rouge. Pour traduire ce souvenir, j’ai créé une pochette dans laquelle on peut glisser livre accordéon. Celui-ci représente les membres de ma famille de face et de dos dans les années 1955/1960.

La Manquante

 

Petit cube, six faces, six portraits des membres de ma famille. A l’intérieur « la manquante » ma sœur (1939-1945). (5/5/5 cm)

Bord de Meuse - A la mer

 

Tableaux tirés de photos de familles et dont le ciel est composé de phrases souvenirs. (+/- 50/35 cm chacun)

De Lucie à Sophia

 

Dessins réalisés au départ de photos de famille. Présenté de manière chronologique du mariage de mes parents à la venue de ma petite fille Sophia.

Dessins à l’encre de chine sur papier de riz et déposés sur les télégrammes du mariage de mes parents.

(33/24,5 cm – reliure à étiquette 16 pages  pièce unique)

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Une vie

 

Dessins réalisés au départ de photos de ma mère. Le livre retrace sa vie de 1913 à 1982. Les dessins sont ponctués de textes du poète Daniel Thibaut. Le tirage est de 5 exemplaires numérotés et signés.

L’Album de Claire

 

Au décès de mes parents, j’ai repris l’album de ma sœur « Claire » (1939-1945) . Il était en très mauvais état. Le nouvel album comporte 10 dessins (graphite sur papiers calques millimétrés bleutés) déposés sur les pages de l’album original et insérés dans un nouveau livret (32/30 cm - pièce unique).

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